Un répit pour le sable de la baie de Lannion
Le 13 septembre 2016 par Valéry Laramée de Tannenberg
Groupe Roullier
La mobilisation des militants et de la ministre de l’environnement a payé
Deux jours après que 4.000 personnes ont manifesté contre l’exploitation du sable coquillier de la baie de Lannion. Un jour après que Ségolène leur a publiquement apporté son soutien. La Compagnie armoricaine de navigation (CAN) jette, provisoirement, l’éponge.
«La CAN, dans un souci d'apaisement, décide de suspendre ses prélèvements jusqu'au prochain comité de suivi début novembre», indique dans un communiqué l’entreprise, propriété du groupe Roulier.
Inspection ministérielle
Le ministère de l’environnement a diligenté une inspection du Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD), qui doit examiner dans les prochains jours les conditions de réalisation des deux premières opérations d'extraction réalisées par la CAN. En cas de manquement aux règles fixées par l’arrêté préfectoral, les services de Ségolène Royal se réservent le droit de suspendre l’autorisation de pompage du sable coquillier.
POUR ALLER PLUS LOIN
Dans la même rubrique
Les coquillages de l’étang de Thau décimés par le réchauffement
31/08/2018
Irma: la catastrophe la plus coûteuse de l’histoire de l’outre-mer
04/09/2018
Eolien offshore: un radar holographique à l’étude
27/07/2018
Il n’y a pas que le corail à souffrir dans la Grande barrière
30/07/2018
Bon état écologique des milieux marins: un horizon lointain pour l’UE
03/08/2018
Protection de la ressource en eau: trois régions à l’avant-poste
17/07/2018