Santiago du Chili en état d’urgence environnementale
Le 27 juin 2016 par Stéphanie Senet

Santiago du Chili a été placée, ce 27 juin, en état d’urgence environnementale –le premier en 16 ans- en raison d’un pic de pollution atmosphérique aux particules fines.
«Les conditions de ventilation étant mauvaises, cette décision a été prise pour garantir la santé des populations», ont déclaré les autorités. La capitale chilienne, qui compte 7 millions d’habitants, est en effet saturée de particules fines PM2,5[1], en grande partie dues au trafic routier dans la vallée et dans une moindre mesure au chauffage au bois, selon le quotidien La Tercera. L’indice de qualité de l’air ayant dépassé 500, l’état d’urgence a été actionné.
La mesure gouvernementale immobilise, de facto, 40% du parc automobile de Santiago du Chili, qui compte plus de 1,9 million de véhicules. 2.558 installations industrielles polluantes ainsi que les poêles à bois ont également été interdits. Tout contrevenant s’expose à une amende de 65 dollars (59 euros). Aucun plan d’envergure n’a toutefois été adopté pour éviter de nouveaux pics à l’avenir.
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