Saint-Barthélémy et Saint-Martin dévastées par Irma

Saint-Martin se souviendra longtemps du passage d'Irma

Irma, l’ouragan le plus puissant jamais observé dans l’Atlantique Nord, a balayé les deux îles antillaises avec des rafales de vent allant jusqu’à 360 kilomètres par heure.

«A Saint-Barthélémy comme à Saint-Martin, tout est détruit. Il y a des inondations d’un mètre et c’est le black-out total, les centrales électriques étant arrêtées», affirme au JDLE Amandine Ascensio, correspondante de l’AFP en Guadeloupe.

L’aéroport, la préfecture et la gendarmerie de Saint-Martin ainsi que la caserne des pompiers de Saint-Barthélémy ont été détruites ou inondées alors que les deux îles sont entrées dans l’œil du cyclone, de 50 km de diamètre, en fin de matinée. Pour l’heure, aucune perte humaine n’est à déplorer. Mais les vents et les précipitations reprennent dès que les îles sortent de l’œil.

Peu de dégâts en Guadeloupe

La Guadeloupe a pour sa part été épargnée. L’alerte rouge cyclonique décrétée hier après-midi a été rétrogradée en alerte orange ce matin, ainsi qu’en Martinique. L’île a seulement connu des coupures d’eau et d’électricité, des chutes d’arbres, des routes coupées et trois bateaux naufragés sans personne à bord. «C’était surtout un exercice d’alerte aux cyclones pour la population», affirme Amandine Ascensio.

Ce territoire va désormais servir de base logistique pour envoyer rapidement des secours à Saint-Martin et Saint-Barthélémy, selon Annick Girardin, la ministre des Outre-mer. Irma est désormais attendue à Porto Rico, en République dominicaine, à Haïti et en Floride.

L’Atlantique Nord n’en a pas fini avec les ouragans. La tempête tropicale Jose, qui est en train de prendre de la puissance, devrait aborder les Antilles ce soir, avant le passage de Katia, attendue vendredi sur les côtes du Mexique.