Pollution: mieux pour les particules, moins bien pour l’ozone
Le 26 septembre 2013 par Valéry Laramée de Tannenberg

Nasa
Cela est peu connu, mais les changements climatiques peuvent influer sur les pollutions de l’air locales. En faisant varier les températures, la concentration de vapeur d’eau, le régime des vents, la météo locale et les émissions naturelles d’hydrocarbures, par exemple, le Global Warming est un pilote puissant de nos polluants atmosphériques, tels l’ozone troposphérique ou les particules fines.
Problème: les modèles globaux, aussi bien les anciens scénarios SRES que les nouveaux RCP, ne sont pas suffisamment précis (ils sont globaux!) pour évaluer l’évolution de la qualité de l’air localement, voire régionalement. Qu’importe! Toujours en s’appuyant sur la littérature scientifique, les auteurs du cinquième rapport du Giec se sont prêtés au jeu.
L’un des phénomènes sur lesquels s’appuient les auteurs est l’accroissement annoncé des épisodes de forte chaleur. De telles conditions sont favorables à la formation d’ozone. En toute logique, les scientifiques annoncent une augmentation du nombre et de la durée de ces épisodes de pollution. En revanche, ils estiment dans leur dernier opus que la hausse de la concentration globale d’ozone sera moindre (d’un facteur 3), à 2030, que celle projetée par les précédents outils de simulation RCP.
La situation s’annonce plus favorable pour les aérosols. Toutes les méthodes de prévision aboutissent à la conclusion que les concentrations de particules fines devraient diminuer dans l’atmosphère mondiale, à l’exception des cieux du sud et de l’est de l’Asie et de certaines régions des Etats-Unis.
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