Petite avancée au G20 sur les HFC
Le 09 septembre 2013 par Valéry Laramée de Tannenberg
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Le diable est dans les détails. Ainsi, dans l’interminable communiqué publié à l’issue du sommet du G 20 de Saint-Petersbourg, on note une petite avancée dans les négociations climatiques. Les 20 premières puissances mondiales affichent leur soutien aux «initiatives complémentaires» et multilatérales visant à réduire la production et la consommation d’hydrofluorocarbures (HFC).
Très utilisés dans la réfrigération et la climatisation, ces gaz de synthèse ont un pouvoir de réchauffement global pouvant atteindre 23.000 fois celui du dioxyde de carbone. Ce qui explique que, malgré la faiblesse des tonnages en cause, les émissions mondiales de HFC ont un fort impact sur le climat.
1 milliard de tonnes équivalent CO2
Selon le Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue), les 500.000 tonnes de HFC relâchées chaque année dans le monde équivalent à près de 1 milliard de tonnes équivalent CO2 (MdtéqCO2). Au rythme actuel de croissance des émissions (4%/an), le Pnue estime que l’empreinte carbone des HFC pourrait atteindre jusqu’à 9 MdtéqCO2, en 2050.
La décision du G20 est dans le prolongement de l’accord américano-chinois du 8 juin. Lors du dernier sommet en Californie, les deux superpuissances ont convenu d’agir de concert pour réduire production et consommation de HFC. Les suites de cette convention seront gérées par le secrétariat du Protocole de Montréal, chargé de la régulation des gaz «qui appauvrissent la couche d’ozone».
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