Les espions US ciblent la géo-ingénierie
Le 19 juillet 2013 par Valéry Laramée de Tannenberg
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Cela va durer 21 mois. Dans la plus grande discrétion, l’académie américaine des sciences a lancé, il y a quelques semaines, un programme de recherche sur la géo-ingénierie, cette palette de techniques qui permettraient de «rafraichir» le réchauffement.
N’en déplaise aux «complotistes», il ne s’agit pas de procéder à une brumisation secrète de l’atmosphère à partir d’un coin reculé de désert. Plus prosaïquement, les académiciens mènent, depuis le mois de mai, toute une série d’auditions de scientifiques et d’experts pour évaluer les potentialités des différentes techniques (fertilisation des océans, sulfatage de l’atmosphère, accroissement de l’albédo, détournement du rayonnement solaire, etc.) et leurs risques éventuels, y compris ceux pouvant peser sur «la sécurité nationale». Le rapport est attendu pour la fin 2014.
D’un montant de 630.000 dollars (480.000 euros), le budget de ce programme est réglé par la Nasa[1] (qui se verrait bien diriger la lutte active contre le réchauffement), la Noaa[2] (dans la même position que la Nasa) et la CIA. A noter que l’agence d’espionnage américaine a fermé, l’an passé, son (petit) centre de recherche sur le changement climatique.
La géo-ingénierie devrait être sous les feux de l’actualité ces prochains mois. En novembre prochain, Réagir devrait publier ses réflexions sur le sujet. Initié par l’Agence nationale de la recherche (ANR), le consortium français mène une réflexion «systémique» sur les enjeux et méthodes de la géo-ingénierie de l'environnement. Le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec) doit aussi lui consacrer un chapitre dans son prochain rapport d’évaluation.
[1] Nasa (National Aeronautics and Space Administration): agence gouvernementale qui a en charge la majeure partie du programme spatial civil des Etats-Unis
[2] Noaa (National Oceanic and Atmospheric Administration): agence américaine responsable de l'étude de l'océan et de l'atmosphère
Cela va durer 21 mois. Dans la plus grande discrétion, l’académie américaine des sciences a lancé, il y a quelques semaines, un programme de recherche sur la géo-ingénierie, cette palette de techniques qui permettraient de «rafraichir» le réchauffement.
N’en déplaise aux «complotistes», il ne s’agit pas de procéder à une brumisation secrète de l’atmosphère à partir d’un coin reculé de désert. Plus prosaïquement, les académiciens mènent, depuis le mois de mai, toute une série d’auditions de scientifiques et d’experts pour évaluer les potentialités des différentes techniques (fertilisation des océans, sulfatage de l’atmosphère, accroissement de l’albédo, détournement du rayonnement solaire, etc.) et leurs risques éventuels, y compris ceux pouvant peser sur «la sécurité nationale». Le rapport est attendu pour la fin 2014.
D’un montant de 630.000 dollars (480.000 euros), le budget de ce programme est réglé par la Nasa[1] (qui se verrait bien diriger la lutte active contre le réchauffement), la Noaa[2] (dans la même position que la Nasa) et la CIA. A noter que l’agence d’espionnage américaine a fermé, l’an passé, son (petit) centre de recherche sur le changement climatique.
La géo-ingénierie devrait être sous les feux de l’actualité ces prochains mois. En novembre prochain, Réagir devrait publier ses réflexions sur le sujet. Initié par l’Agence nationale de la recherche (ANR), le consortium français mène une réflexion «systémique» sur les enjeux et méthodes de la géo-ingénierie de l'environnement. Le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec) doit aussi lui consacrer un chapitre dans son prochain rapport d’évaluation.
[1] Nasa (National Aeronautics and Space Administration): agence gouvernementale qui a en charge la majeure partie du programme spatial civil des Etats-Unis
[2] Noaa (National Oceanic and Atmospheric Administration): agence américaine responsable de l'étude de l'océan et de l'atmosphère
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