Le Léman n’est pas tiré d’affaire
Le 03 novembre 2010 par Valéry Laramée de Tannenberg
Le lac franco-suisse va mieux. Si l’on en croit les derniers travaux de la Commission internationale pour la protection des eaux du Léman (Cipel), la qualité de l’eau du lac de Genève s’est grandement améliorée. Notamment en raison d’un meilleur traitement du phosphate par les stations d’épuration, explique dans Le Temps Philippe Vioget, directeur de la division laboratoire du Service vaudois des eaux, sols et assainissement (Sesa). Mais ce n’est pas tout. Les autorités suisses ont renforcé la préservation des sites de frais et des affluents du lac.
Les poissons sont les premiers bénéficiaires de cet assainissement. L’an dernier, les pêcheurs des deux rives ont pris 1.014 tonnes de féras (Coregonus albula), de perches (Perca fluviatilis), d’ombles chevalier ( Salvelinus alpinus) et de truites lacustres ( Salmo trutta lacustris) : la meilleure prise depuis 1991 ! L’amélioration des conditions écologiques n’est pas seule responsable de cette pêche miraculeuse. Car, des deux côtes du lacs, les pêcheurs réempoissonnent fortement. Cette année, ce sont plus de 20 millions d’alevins de féras et d’ombles qui seront mis à l’eau.
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