La lente constitution de l’équipe de France nucléaire
Le 27 septembre 2010 par Valéry Laramée de TannenbergOn le sait depuis l’été, la composition d’une équipe de France n’est pas chose facile, - que ce soit pour le ballon rond ou l’énergie nucléaire. Quelques semaines après la publication du rapport Roussely l’assainissement des relations entre EDF et Areva avancent doucement. Partenaires de longue date, les deux groupes se voient bien endosser le maillot du meneur de jeu de l’atome tricolore, un poste inoccupé depuis l’échec de la vente de 4 EPR aux Emirats arabes unis, en décembre dernier.
Selon La Tribune de ce lundi 27 septembre, l’Etat entend renforcer les liens capitalistiques existant entre eux. Le quotidien économique annonce qu’EDF pourrait acquérir 10 à 15 % du capital du conglomérat présidé par Anne Lauvergeon, contre 2,4 % aujourd’hui. Ce rapprochement aurait pour conséquence de réduire la part du capital d’Areva qui devait échoir à Mitsubishi Heavy Industries, partenaire du groupe français pour la construction du réacteur Atmea.
Areva pourrait aussi se délester de sa branche minière. Cette activité serait fondue avec celle d’Eramet, dont Areva est actionnaire à hauteur de 26 %.
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