La justice valide le projet de parc éolien marin de Courseulles-sur-Mer
Le 02 octobre 2017 par Valéry Laramée de Tannenberg
Alstom
La cour d’appel de Nantes a rejeté un recours contre le projet de parc éolien marin de Courseulles-sur-Mer.
Et de trois! Après les projets de parcs éoliens marins de Saint-Nazaire et de Fécamp, au tour de celui de Courseulles-sur-Mer (Calvados) de recevoir l’onction judiciaire.
Lundi 2 octobre, la cour d’appel de Nantes, seule habilitée en France à statuer, en premier et dernier ressort, sur les litiges relatifs aux installations de production d'énergie renouvelable en mer, a validé le projet porté par EDF EN.
75 éoliennes de 8 MW
La requête avait été déposée durant l’été 2016 par plusieurs associations environnementalistes et de défense du littoral. Certaines ONG voient dans la construction d’un parc de 75 éoliennes de 8 mégawatts (MW) la dénaturation du site des plages du débarquement, pour lequel une demande de classement de l’Unesco est engagée.
L'avocat des associations requérantes, Francis Monamy, avait souligné lors de l'audience la spécificité du parc de Courseulles-sur-Mer, et notamment les risques liés à la présence dans les fonds marins de «très nombreuses mines et bombes» datant de la Seconde guerre mondiale.
Les juges, dont les motivations n'étaient pas connues lundi, ont suivi les préconisations du rapporteur public, qui avait conclu le 15 septembre au rejet du recours.
POUR ALLER PLUS LOIN
Dans la même rubrique
OSPAR: réduction substantielle des rejets radioactifs dans l’Atlantique Nord-Est
29/06/2016
L’Europe consulte sur la gouvernance des océans
04/06/2015
Les lentilles de contact aussi polluent les océans
29/08/2018
On pourrait manger plus de poissons, malgré le réchauffement
30/08/2018
Coup d’envoi des négociations onusiennes sur la biodiversité en haute mer
03/09/2018