L’agriculture biologique gagne 200 emplois d’avenir

Une poignée d'emplois d'avenir pour l'agriculture biologique

Maigre récolte pour l’agriculture biologique dans le cadre du 13e Salon international de l’agriculture, qui s’est déroulé du 23 février au 3 mars à Paris. Pour preuve, elle a seulement donné lieu à un séminaire organisé par l’Agence Bio (voir JDLE), à l’annonce d’un futur plan pour l’agro-écologie aux contours très flous (voir JDLE), et enfin à la signature d’une petite convention pour l’emploi.

Ledit contrat a été signé le 1^er mars entre les ministres de l’agriculture Stéphane Le Foll et de la consommation Benoît Hamon avec la Fédération nationale d’agriculture biologique (Fnab). Il a pour but d’organiser le recrutement de 200 jeunes (!) rencontrant des difficultés d’insertion professionnelle (60 en 2013 et 140 en 2014). Ceux-ci travailleront dans les groupements régionaux de l’agriculture biologique (des associations d’agriculteurs accompagnant les conversions et apportant un soutien technique) ainsi que dans les fermes bio adhérentes à la Fnab.

Il s’agit des premiers emplois d’avenir dédiés à la filière agricole. Ces contrats, créés par la loi du 26 octobre 2012, ont en effet pour objectif d’aider des jeunes de 16 à 25 ans, peu ou pas qualifiés, à décrocher un emploi (1). Mais ces 60 emplois prévus en 2013 comptent bien peu dans le programme national, qui en prévoit 100.000 cette année (et 150.000 l’année prochaine). Alors que l’agriculture biologique nécessite des soutiens publics pour passer à la vitesse supérieure (voir JDLE).

(1)75% du salaire brut équivalent à un Smic est pris en charge par l’Etat