L’aéroport du Bourget pour accueillir la 21e conférence sur le climat
Le 21 mai 2013 par Marine Jobert
DR
C’est sur le site d’un aéroport que la France espère pouvoir accueillir, en 2015, la 21e conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et la 11e session de la réunion des parties au Protocole de Kyoto. Le président de la République François Hollande avait proposé en septembre 2012 que la capitale française héberge la possible conclusion d'un nouvel accord international sur le climat, applicable après 2020 à tous les pays. Trois ministres viennent donc d’annoncer que c’est le site du Bourget (Seine-Saint-Denis) qui accueillerait délégations internationales, société civile et médias. «[Ce site] présente sur le plan logistique la meilleure capacité d'accueil et d'accessibilité pour les délégations officielles, mais aussi la société civile et les médias, qui sont des composantes essentielles du succès de la conférence», écrivent Laurent Fabius, Pascal Canfin et Delphine Batho dans un communiqué.
A 10 kilomètres de Notre-Dame et de l’aéroport Roissy Charles-de-Gaulle, la ville est desservie par le RER B. Les ministres des affaires étrangères, de la coopération et de l’écologie précisent que «la France a choisi de placer cette conférence sous le signe de l'exemplarité environnementale» et que sera mis en œuvre «un programme d'action permettant de réduire au maximum l'impact de la réunion sur le plan des consommations de ressources naturelles (eau, déchets, énergies) et des émissions de gaz à effet de serre». Sans plus de précision.
Même si le nom de la ville-hôte ne sera dévoilé officiellement qu’à Varsovie, lors de la conférence des parties de novembre 2013, Paris estime avoir beaucoup de chances de son côté. «Conformément au règlement interne de la CCNUCC, qui prévoit une rotation annuelle par groupe régional des Nations unies, l'accueil du sommet de 2015 revient à un pays d'Europe de l'Ouest. La candidature de la France a été endossée le 12 avril dernier par son groupe régional à l'ONU [qui comprend la majorité des pays européens, ainsi que le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, Israël; et les Etats-Unis à titre d’observateur].»
POUR ALLER PLUS LOIN
Dans la même rubrique
Le bilan carbone quotidien du JDLE
06/04/2017
Climat: l’OACI s’engage à ne pas se presser
07/10/2013
On pourrait manger plus de poissons, malgré le réchauffement
30/08/2018
Les coquillages de l’étang de Thau décimés par le réchauffement
31/08/2018
13% des océans sont restés à l’état sauvage
27/07/2018
Canicule européenne: l’exception devient la norme
27/07/2018