Eolien marin: un troisième consortium presque en lice
Le 13 septembre 2013 par Valéry Laramée de Tannenberg
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Après les tandems EDF-Alstom et GDF Suez-Areva, un troisième groupe semble sur le point de candidater au second appel d’offres éolien offshore. Nas s & Wind est «sur le point» de finaliser la constitution d’un troisième consortium, a-t-il annoncé ce vendredi 13 septembre.
Le groupe lorientais «poursuit actuellement des négociations avec différents acteurs du secteur, français et européens, avec lesquels il envisage de répondre au deuxième appel d'offres» du gouvernement, c'est-à-dire deux nouveaux parcs de 500 mégawatts au large du Tréport (Seine-Maritime) et de Noirmoutier (Vendée), indique-t-il.
Nass & Wind est spécialisé dans le développement de parcs éoliens, en particulier l'identification des sites les plus propices.
Lors du premier appel d’offres, le groupe fondé par Nathalie Le Meur et Peter Nass avait décroché, en partenariat avec EDF, 3 des 4 parcs de 500 MW attribués dans la Manche et l'Atlantique. Malgré ce succès, l’opérateur historique n’a pas jugé nécessaire de reconduire cette alliance pour le second round.
Un investissement de 3,5 milliards
Nass & Wind ne révèle pas le nom de ses éventuels nouveaux partenaires, mais précise qu'il «s'affichera pour ce deuxième appel d'offres comme un des partenaires financiers du consortium» et qu’il est «sur le point de clore le tour de table».
La filiale française de Siemens, candidate malheureuse de la première manche, a fait savoir fin août qu'elle travaillait elle aussi à la construction d'une troisième offre rivale à celles des deux énergéticiens tricolores.
Sollicitée par l'AFP, Siemens France n'a pas souhaité faire de commentaire, confirmant simplement son intention d'être candidate avec une offre «franco-allemande». Nass & Wind n'était pas joignable dans l'immédiat.
Le deuxième appel d'offres représente un investissement estimé à environ 3,5 milliards d'euros, pour environ 80 à 100 éoliennes marines par parc. Il est plus modeste que le premier, annoncé à 7 Md€.
La date limite pour la remise des dossiers à la Commission de régulation de l'énergie (CRE) a été fixée au 29 novembre, avec une décision attendue début 2014. La construction est pour l'heure prévue entre 2021 et 2023
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