En France, pas de neige mais des particules fines
Le 02 janvier 2020 par Victor Miget
En ce début d’année, plusieurs régions françaises, sont ou ont été frappées par des pics de pollutions. La faute à des conditions climatiques défavorables, au bois de chauffage mais aussi… aux feux d’artifices.
Pas de bonnes résolutions pour la qualité de l’air. Des procédures d’alerte à la pollution aux particules fines ont été déclenchées ces derniers jours dans plusieurs régions : Grand Est, Ile-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes.
Les feux d’artifice en cause
Dans le Grand Est, l’association chargée de la surveillance de la qualité de l’air, Atmo, a sonné l’alerte mercredi 1er janvier pour les départements de La Meurthe-et-Moselle, la Moselle, les Ardennes, la Marne, l'Aube et le Bas-Rhin.
Si la situation s’est améliorée dans les départements de Lorraine et Champagne-Ardenne, l’Alsace elle, continue de tousser. L’alerte a même été étendue au Haut-Rhin.
En plus des conditions atmosphériques stables et de l’inversion des températures favorisant l'accumulation des particules PM10, se sont aussi les incendies et jets de feux d’artifice et de pétards du Nouvel an qui sont en cause. Et ce, notamment dans les villes de l’agglomération strasbourgeoise, qui affichent un indice de l'air «très mauvais» (de niveau 10) mercredi.
En conséquence, la préfecture du Bas-Rhin a interdit l’utilisation pour ce jeudi desdits pétards et feux d’artifice. Ainsi que, comme dans le Haut-Rhin, le brûlage à l'air libre des végétaux et l'utilisation du bois comme chauffage d'appoint. Sur les routes, la vitesse autorisée est abaissée de 20km/h sur l’ensemble de la région.
Lyon tousse toujours
Même traitement pour les Franciliens. La préfecture de police de Paris a réduit de 20 km/h la vitesse autorisée et interdit le chauffage individuel au bois durant la journée du 1er janvier. En raison d’un épisode de pollution «persistant» aux particules fines. Avait aussi été décidé de réduire à 110 km/h la vitesse maximale autorisée sur les autoroutes limitées, à 90 km/h sur celles limitées à 110 km/h et 70 km/h sur les portions d’asphaltes à 90 km/h ou 80 km/h.
Mais la situation s’est nettement améliorée ce jeudi 2 décembre. Airparif, association de surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France, affiche un indice de pollution faible. Le 30 décembre, la concentration en particules fines PM10 avait atteint 63 µg/m3. Le seuil d'information-recommandation étant fixé à 50 µg /m3.
Dans l’agglomération Lyonnaise, la situation reste préoccupante. Soumis à un épisode de pollution aux particules fines depuis le 30 décembre 2019, la circulation différenciée et l’abaissement des limitations de vitesse ont été reconduits ce jeudi. Atmo, l’observatoire de la qualité de l’air en Auvergne Rhône-Alpes, publie un indice de la qualité de l’air «médiocre».
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