EDF passe au vert

EDF compte notamment réaliser une ferme hydrolienne pilote au large du Cotentin.
EDF

L'opérateur historique veut doubler ses capacités renouvelables en 15 ans.

A quelques heures de l’ouverture du sommet climatique de Paris, on ne compte plus les annonces de décarbonation. En la matière, EDF a frappé un grand coup. D’ici 2030, l’électricien historique entend doubler ses capacités installées renouvelables. En moins de 15 ans, la puissance du parc vert du groupe dirigé par Jean-Bernard Lévy passerait donc de 28 à 50 gigawatts. Soit un investissement supérieur à 2 milliards d’euros par an.

Une bonne part de ce développement se déroulera dans l’eau. Ces prochaines années, l’énergéticien devrait mettre en service ou acquérir environ 5 GW de capacités hydroélectriques, dont la plupart se situeront hors de l’Hexagone.

Au large des côtes françaises, sa filiale EDF EN engage la construction de trois parcs éoliens marins[1], pour une capacité totale de 1.400 MW. Après avoir mis à l’eau deux hydroliennes, en 2016, EDF participera à la réalisation d’une ferme-pilote de 7 turbines, à quelques encablures du Cotentin. Eolien terrestre et énergies solaires ne seront pas non oubliés par ce programme, baptisé Cap 2030. Ces deux technologies représenteront l’essentiel des investissements à consentir, a indiqué Antoine Cahuzac, directeur exécutif d'EDF EN, lors d’un déjeuner avec la presse.