Delphine Batho se met (doucement) à l’eau
Le 27 février 2013 par Valéry Laramée de Tannenberg
Deuxième puissance maritime mondiale. Deuxième gisement hydrolien d’Europe. La France, on l’aura compris, est une grande puissance maritime.
Sauf lorsqu’il s’agit d’utiliser la force motrice des vagues, de la houle ou des vents marins pour produire de l’énergie. Actuellement, seule l’usine marémotrice de la Rance utilise l’énergie marine pour produire de l’électricité: 500 gigawattheures par an.
Pour bien montrer que la France ambitionne d’être un leader mondial dans le domaine des énergies marines, la ministre de l’écologie s’est rendue, lundi 25 février, à Cherbourg (Manche) pour présenter les prochaines actions de l’Etat en faveur du développement des ENR marines.
Au menu: lancement d’un appel à manifestation d’intérêt «énergies marines» pour développer les briques technologiques et les démonstrateurs de recherche d’énergie hydrolienne, houlomotrice, éolienne flottante et thermique des mers.
Accompagnée de Bernard Cazeneuve, ministre en charge des affaires européennes (et ex-député-maire de Cherbourg), Delphine Batho a aussi annoncé le lancement, par les préfets, d’un travail de planification et concertation pour identifier des zones propices pour le développement de moyens de production hydroliens pilotes.
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