Climat: le G20 assure le minimum syndical
Le 17 novembre 2015 par Valéry Laramée de Tannenberg
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Les diplomates français ont longuement bataillé. Malgré leurs efforts, le sommet du G20 d'Antalya n’a pas produit de miracle. Dans le communiqué final mis en ligne dans la soirée du 16 novembre, les 20 pays les plus riches de la planète effleurent à peine la crise climatique. Bien que le changement climatique soit considéré «comme l’un des plus grands problèmes de notre temps», le G20 n’annonce aucune décision concrète.
Ses membres promettent de continuer à améliorer le fonctionnement des marchés de l’énergie, de diversifier leur bouquet énergétique et de réduire les subventions à la consommation d’énergies fossiles.
Deux mesures, très attendues, manquent à l’appel: le lancement de la taxe sur les transactions financières et l’acceptation de la procédure de revoyure quinquennale des promesses climatiques nationales (les INDC). A ce propos, Pascal Canfin se désole que l’Arabie saoudite et l’Inde aient «bloqué toute mention des clauses de révision pour l’accord de Paris. Un très mauvais signal», poursuit l’ex-ministre du développement. Interrogé, mardi 17 novembre, par les sénateurs français, le commissaire européen à l'action climatique, Miguel Arias Cañete a fait part de son pessimisme, au vu du peu de résultat produit par le sommet d'Antalya.
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