Atténuation-adaptation
Le 09 décembre 2015 par Valéry Laramée de Tannenberg
Communauté de communes de Noirmoutier
Ce sont deux des principaux thèmes de discussions de la COP.
L’atténuation et l’adaptation sont les deux types de réponses aux changements climatiques. La première, qui a longtemps été la seule considérée par les pays du Nord, regroupe techniques et méthodes permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Cela inclut les technologies réputées non émettrices (énergies renouvelables), des dispositifs absorbant les émissions (le captage-stockage de CO2), des systèmes de tarification des émissions (censés inciter les industriels, par exemple à réduire leurs émissions), les programmes de modernisation (rénovation des bâtiments, accélération du remplacement des véhicules).
Portée par les pays les plus vulnérables aux conséquences du réchauffement (la montée du niveau de l’océan, notamment), l’adaptation consiste non seulement à limiter les aspects négatifs des impacts mais aussi à tirer parti de leurs éventuels aspects positifs. Il s’agit par exemple, dans le premier cas, de bâtir des ouvrages de protection contre la montée du niveau de la mer.
Dans le second cas, certains pays, comme la Russie, considèrent que le réchauffement leur permettra de mettre en culture ou d’urbaniser des terrains qui étaient jusqu’à présent perpétuellement gelés. Selon la capacité de l’humanité à réduire plus ou moins vite son empreinte carbone, le réchauffement, en France, pourrait s’accroître, d’ici 2100, de 0,9°C à 3,6°C en hiver, et de 1,3°C à 5,3°C en été.
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