Affichage environnemental: Bruxelles lance son expérimentation

L'expérimentation s'applique aux panneaux photovoltaïques

La Commission européenne vient de sélectionner 14 produits pour expérimenter pendant trois ans sa méthode de calcul de l’empreinte environnementale (PEF), annoncée en avril.

Sur les 90 candidats à l’expérimentation, 13 organisations ont été retenues par Bruxelles. Elles permettront de préciser l’empreinte de produits aussi variés que des batteries et accumulateurs, peintures décoratives, panneaux photovoltaïques, tuyaux d’alimentation en eau, équipements électroniques, détergents ménagers, produits en cuir, feuilles de métal, papeterie, chaussures, isolants thermiques, T-shirts…

Dès 2014, des essais seront lancés avec des produits alimentaires, d’hygiène et des boissons. Un appel à projets devrait être diffusé par l’UE avant la fin de l’année.

En parallèle, une méthodologie spécifique, destinée à calculer l’empreinte des organisations (OEF), va aussi être expérimentée dès le 4 novembre par des représentants de la distribution (le Français Carrefour et le Belge Colruyt), des agences gouvernementales et des ONG.

Les deux méthodes ont été mises au point par le Centre commun de recherche de la Commission européenne (JRC).

En France, une expérimentation basée sur plusieurs critères environnementaux a été réalisée entre 2011 et 2012 avec 168 entreprises volontaires. Aucune suite n’a encore été donnée alors que de nombreuses voix s’élèvent pour généraliser cet affichage plébiscité par les consommateurs. Le rapport, en cours de réalisation par le Commissariat général au développement durable, le relancera-t-il?