Les JO 2008 ont bien amélioré la qualité de l’air à Pékin
Le 26 juin 2009 par Victor Roux-GoekenLes chercheurs ont collecté plusieurs échantillons de particules fines de diamètre inférieur ou égal à 2,5 et 10 microns (PM 2,5 et PM 10) deux semaines avant, pendant et quatre semaines après les JO 2008. Pendant les Jeux, les concentrations en particules fines étaient inférieures de 31% (PM 2,5) et 35% (PM 10) par rapport aux deux semaines les précédant. Les autorités chinoises avaient alors mis en place des restrictions du trafic routier et des fermetures d’usines pendant deux mois.
Les concentrations en PM 10 dans la capitale chinoise demeuraient tout de même respectivement 2,9; 3,5; et 1,9 fois supérieures à celles d’Atlanta (Etats-Unis), Sydney (Australie) et Athènes (Grèce) pendant la même période . Ces trois villes ont accueilli les Jeux olympiques en 1996, 2000 et 2004.
Pendant les JO de Beijing, les concentrations en PM 2,5 et PM 10 ont excédé la valeur-guide de l’Organisation mondiale pour la santé (OMS) pour la qualité de l’air sur 24 heures respectivement pendant 100% et 81% du temps.
En octobre, novembre et décembre 2008, les concentrations en PM 10 étaient de 9 à 27% inférieures aux concentrations de la même période en 2007.
(1) Atmospheric particulate matter pollution during the 2008 Beijing olympics, Environmental science & technology, W. Wang et al., en ligne le 18 juin 2009
POUR ALLER PLUS LOIN
Dans la même rubrique
Une nouvelle ère s’ouvre pour le vélo en Suisse
25/09/2018
Chauffage à bois: l’arnaque aux émissions?
25/09/2018
Poids-lourds: les modalités de la vignette annoncées fin octobre
26/09/2018
La RATP veut purifier l’air (très chargé) de ses enceintes
17/09/2018
Le placenta contaminé par la pollution de l’air
17/09/2018
La qualité de l’air en open data
17/09/2018