Les associations exhortent l’Europe à défendre le thon rouge
Le 06 août 2009 par Sonia PignetLa principauté de Monaco, puis la France à l’issue des tables rondes du Grenelle de la mer, se sont déjà engagées à soutenir l’inscription de l’espèce en annexe 1 (interdiction de commercialisation internationale), rejointes dernièrement par l’Allemagne, les Pays-Bas et le Royaume-Uni. Pour Greenpeace, il est indispensable que l’Union Européenne -et en particulier les pays pêcheurs de la Méditerranée- assument pleinement la responsabilité d’avoir conduit l’espèce au bord de l’effondrement. «Ils doivent maintenant porter au niveau international les mesures indispensables pour sauver cette espèce et la pratique d’une pêche millénaire», écrit l’association dans un communiqué. Même son de cloche chez WWF, qui «exhorte» les membres de l’UE à adopter la même position: «L’interdiction du commerce international du thon rouge de l’Atlantique et de la Méditerranée est la seule voie possible, elle constitue notre dernière chance de sauver cette espèce surexploitée», indique l’ONG dans un communiqué.
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