L’impact sanitaire de la pollution de l’air à Perpignan
Le 15 juillet 2009 par Sabine CasalongaLes résultats de cette étude, réalisée dans le cadre du Plan régional pour la qualité de l’air, montrent que l’on peut imputer chaque année à l’ozone et aux particules fines PM10 (1) la responsabilité de 39 décès anticipés tous âges confondus, et de 19 admissions hospitalières pour motif respiratoire et 26 admissions pour motif cardio-vasculaire chez les adultes de 65 ans et plus.
Les chercheurs montrent qu’une réduction de la concentration annuelle moyenne en PM10 de 5 microgrammes par mètre cube (μg/m3) équivalente à une valeur de 20 μg/m3 constituerait une mesure de santé publique efficace en permettant d’éviter 33 décès.
L’InVS précise que ces données à considérer comme des ordres de grandeur ont pour objectif d’aider les décideurs à fonder leurs politiques sur des arguments sanitaires acquis localement.
(1) Particules de diamètre inférieur ou égal à 10 microns
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