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Entreprises et santé – Quel est votre plan de continuité d’activités face au coronavirus ?

Le coronavirus circule maintenant en France. Il faut suivre les recommandations des pouvoirs publics concernant les mesures d’hygiène de base qui permettent d’éviter la contagion. Pour les entreprises, au-delà de la prise en charge des cas qui a fait l’objet d’un décret et de questions-réponses, la question de la continuité d’activité pourrait se poser.

Les caractéristiques du virus

Parti de Chine en décembre 2019, le coronavirus se répand peu à peu dans tous les pays. Dans 80 % des cas, il donne des symptômes banals, un peu de fièvre, de la toux. Cela passe en quelques jours. Dans 15 % des cas, il y a une difficulté pour respirer et cela peut conduire à une hospitalisation. Et dans 5 % des cas, il faut des soins en réanimation et c’est parmi ces cas qu’un décès peut survenir, dans 1 à 2 % des cas. Ces décès surviennent plutôt chez des personnes âgées et qui sont porteuses d’autres maladies, notamment des maladies du cœur et du poumon. La situation n’est donc pas dramatique, mais il faut s’en préoccuper.

Des mesures d’hygiène à prendre absolument

Ce virus se transmet par voie aérienne, quand les malades toussent ainsi que par les mains. La durée d’incubation est d’une à deux semaines et durant cette période, les personnes qui portent le virus sans le savoir peuvent être contagieuses. Des précautions simples doivent être appliquées systématiquement dans les entreprises. Le masque sert à protéger les autres quand on est malade, mais ils ne protègent pas les personnes saines. Il est donc inutile de porter un masque en permanence. Avant tout, il faut se laver les mains plusieurs fois par jour. On peut utiliser des solutions hydroalcooliques qui sont très efficaces en quelques secondes, mais qui peuvent être irritantes si on les utilise souvent. Mais le savon marche aussi si on se savonne bien pendant 30 secondes. Il faut demander aux employés qui toussent ou éternuent de mettre le nez et la bouche dans le creux du coude. Quand on se mouche, il faut utiliser un mouchoir en papier et le jeter dans une poubelle fermée. Il faut recommander de ne pas toucher la bouche, le nez et les yeux avec les doigts. Tant que le virus circulera, il faut arrêter de se serrer la main et ne pas faire des bises ou des accolades. Les postes de travail doivent être régulièrement nettoyés, notamment les claviers d’ordinateur. Quand cela est possible, le télétravail et les téléréunions doivent être privilégiés. En réunion, il faut maintenir une distance d’au moins un mètre avec les autres personnes. Ces gestes simples sont très protecteurs.

La continuité de l’activité

Le fonctionnement de l’entreprise peut être menacé, voire interrompu dans deux circonstances. D’une part, des cas peuvent survenir parmi les employés qui devront quitter leur travail de même que les collègues qui travaillent à proximité. D’autre part, des écoles pourraient être fermées et les parents retenus à la maison. Pour les entreprises qui ont déjà un plan de continuité d’activités (PCA), il faut d’urgence l’actualiser et vérifier sa faisabilité opérationnelle. Les entreprises qui n’ont pas de PCA devraient immédiatement en construire un, même à minima. Des guides existent pour cela. Le point clé est d’identifier les fonctions indispensables au fonctionnement de l’entreprise et qui ne peuvent pas être assurées par le télétravail. Pour ces fonctions, une table de remplacement doit être élaborée, ce qui peut impliquer des formations à mettre en œuvre le plus rapidement possible. Enfin, il est indispensable qu’un responsable désigné vérifie deux fois par jour la progression de l’épidémie comme je l’ai expliqué dans mon précédent billet. Il ne faut se fier qu’aux sites de qualité, en particulier celui du ministère de la Santé, celui du gouvernement et celui de Santé Publique France. Même si l’épidémie restait limitée, l’inquiétude est là. Il est indispensable que les employés soient convaincus que leur entreprise est en alerte avec le souci de protéger au mieux leur santé. Faute de quoi, la confiance serait détruite et avec elle, la performance de l’entreprise.   Vous pouvez échanger et poser vos questions à William Dab et aux équipes Red-on-line dans les commentaires ou sur les réseaux sociaux LinkedIn et Twitter : @HSE_Rol et @DabWilliam. William Dab Professeur titulaire de la chaire d’Hygiène et Sécurité du Cnam où il forme des spécialistes des risques sanitaires du travail et de l’environnement, notamment par une filière d’ingénieur en gestion des risques, William Dab est médecin et docteur en épidémiologie. Sa carrière a été entièrement consacrée à la sécurité sanitaire qu’il s’agisse d’outils d’évaluation, de surveillance et de gestion des risques. Ancien directeur général de la santé, il a été membre du comité exécutif de l’OMS et président du comité européen environnement et santé pour la région Europe de l’OMS. Il a notamment publié « Santé et environnement » dans la collection Que sais-je ? (PUF) et « La Santé et le Travail » chez Arnaud Franel.    

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