Climat : nouvel accord Chine-USA
Le 16 septembre 2015 par Valéry Laramée de Tannenberg

VLDT
La Chine et les Etats-Unis n’en finissent plus de mettre en commun leurs forces pour lutter contre le réchauffement climatique. Le prochain épisode de cet improbable feuilleton sera diffusé, mardi 22 septembre, sur tous les networks de la planète.
Ouvrant en fanfare la visite d’Etat que doit effectuer le président chinois, Xi Jinping, une vingtaine de collectivités, chinoises et américaines, vont rendre publics leurs engagements climatiques. Et ce ne sera pas de la blague !
Une dizaine de mégapoles chinoises, dont Pékin et Canton, devraient ainsi annoncer qu’elles stabiliseront leurs émissions de gaz à effet de serre, aux alentours de 2020[1], avec quelques années d’avance sur l’engagement pris par l’empire du Milieu, en novembre dernier.
En réponse, une quinzaine de cities US promettront d’atteindre (on ne sait encore comment) la neutralité carbone à l’horizon 2050. A l’origine de l’un des deux marchés américains de quotas d’émissions, la Californie proposera d’abattre de 80 à 90% ses rejets carbonés entre 1990 et 2050.
Seule collectivité à dévoiler sa stratégie, le Golden State prévoit notamment de produire, dès 2030, la moitié de son électricité à partir de renouvelables, de réduire de moitié la consommation de carburant d’ici à 2030 (mesure retoquée, le 10 septembre, par le congrès californien), de doubler la performance énergétique des bâtiments, d’accroître le stockage du carbone par les sols et enfin de réduire les émissions de GES à vie courte : suies, méthane.
Portés par un même élan, les édiles des deux rives du Pacifique devraient fonder l’Alliance of Peaking Pioneer Cities, un nouvel aréopage qui devra se faire une place dans l’univers déjà bien encombré des think tanks climatiques.
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