Citigroup plus fort que le Fonds vert climatique
Le 18 février 2015 par Valéry Laramée de Tannenberg
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Il aura fallu des mois de tractations diplomatiques pour que 27 pays - dont la France- abondent le fameux Fonds vert climatique onusien à hauteur de 10,2 milliards de dollars (9 milliards d’euros). A l’horizon 2020, les pays les plus développés se sont engagés à régler aux nations les plus vulnérables une ardoise de 100 milliards de dollars par an, en combinant financements publics et privés.
Citigroup a bien compris le deal. Mercredi 18 février, la grande banque américaine a annoncé vouloir consacrer 100 milliards de dollars, en 10 ans, à des projets contribuant à réduire notre empreinte carbone. Aucune philanthropie dans tout ça. Avec son «Initiative qui valait 100 milliards», Citi entend financer des opérations améliorant l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables, la transformation urbaine.
La banque veut aussi montrer l’exemple, en abattant de 35% entre 2005 et 2020 ses émissions de gaz à effet de serre (soit une réduction de 411.250 téq.CO2), en réduisant d’un tiers ses consommations d’énergie et de 60% sa production de déchets. Entre 2005 et 2013, la banque newyorkaise avait déjà réduit d’un quart ses rejets de GES.
Un détail: Héla Cheikhrouhou, la directrice exécutive du Fonds climatique vert a fait ses premières armes de banquière chez… Citibank.
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