Cartographie des fraudes aux produits de la mer
Le 13 juin 2014 par Stéphanie Senet

La 1ère carte interactive mondiale des fraudes aux produits de la mer a été publiée, le 11 juin, par l’ONG Oceana.
Réalisée à partir d’une centaine d’études provenant de 29 pays, et diffusée via Google Maps, elle montre que les fraudes sont généralisées, oscillant entre 1,5 et 100% selon les cas (22% des stocks en moyenne).
Il s’agit surtout d’erreurs d’étiquetage, de faux labels, et d’espèces de substitution. Il est ainsi fréquent de retrouver des espèces vulnérables ou en danger selon la liste rouge de l’UICN sur les étals.
Selon l’ONG, les études les plus nombreuses sur les fraudes proviennent des Etats-Unis, d’Espagne et d’Italie.
«La fraude sur les produits de la mer représente un problème mondial nécessitant une solution mondiale», réclame Beth Lowell, directrice de campagne à Oceana.
Selon le rapport accompagnant la carte interactive, le vivaneau campèche, la morue, le mérou et le saumon sauvage forment les espèces les plus mal étiquetées dans le monde. Elles sont suivies par l’ormeau, la baudroie, la raie, et le poulpe.
L’étiquetage du vivaneau campèche (Lutjanus campechanus), par exemple, s’avère majoritairement erroné aux Etats-Unis, au Canada, en Colombie et au Panama (entre 46 et 100% des cas).
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