Aviation: économiser aussi grâce à la gestion du trafic
Le 15 février 2007 par Claire AvignonDans un communiqué du 13 février, l'Association du transport aérien international (Iata) appelle à des «changements dans la gestion du trafic aérien pour améliorer encore les bonnes performances de l'aviation». Iata a déjà optimisé 350 routes aériennes en 2006 ce qui a permis d'économiser 6 millions de tonnes de CO2. Car chaque minute de vol en moins réduit la consommation de 62 litres et les émissions de CO2 de 160 kilogrammes.
Au total, selon le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec), ce sont 73 millions de tonnes de CO2 qui pourraient être économisées, ce qui représente un coût d'environ 13,5 milliards de dollars.
Comme priorités, Iata cite Hong Kong dont l'approche dure 25 minutes (mn) de plus par rapport au temps réellement nécessaire, le vol de Sao Paulo à Lima, trop long de 9 mn, Johannesburg-Londres (10 mn) et Manille-Japon (5 mn).
«Les gouvernements sont rapides pour rendre les vacances plus chères au nom de l'environnement en introduisant de nouvelles taxes. Mais ils sont lents à améliorer les infrastructures. Une seule minute gagnée représente déjà une économie, il serait temps qu'ils le réalisent», a déclaré Giovanni Bisignani, directeur général et chef de la direction de l'Iata.
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