Après-Copenhague: l’UE divisée
Le 19 janvier 2010 par Victor Roux-GoekenUne fois n’est pas coutume, les 27 en sont sortis divisés, rapporte l’agence de presse Bloomberg. Une ligne de clivage similaire à celle qui précédait l’adoption du paquet Energie-climat européen en décembre 2008 sépare le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne de l’Italie et la Pologne (2). Le premier groupe est pour l’adoption d’objectifs de réduction d’émissions de CO2 plus ambitieux que l’objectif actuel de -20% en 2020 par rapport à 1990.
La Commission européenne a indiqué aux ministres que les engagements de réduction d’émissions annoncés par les pays industrialisés correspondaient à une baisse moyenne de 13% de leurs émissions en 2020 par rapport aux niveaux de 1990. Un objectif insuffisant pour justifier un engagement européen de -30%.
La France tente toujours de peser pour mettre en place un mécanisme d’inclusion carbone aux frontières pour protéger l’industrie européenne, selon Bloomberg. Mais les Etats membres du Nord sont plus circonspects quant à l’inclusion du coût du CO2 dans les produits importés sur le marché européen (3).
(1) Dans le JDLE «Copenhague: la France et l’UE veulent rebondir après l’échec»
(2) Dans le JDLE «Paquet Climat: le Conseil promet de tenir ses engagements»
(3) Dans le JDLE «Une rustine européenne pour colmater les fuites de carbone»
POUR ALLER PLUS LOIN
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